BLOG » APARTÉ » EMPREINTE CARBONE ABSOLUE

EMPREINTE CARBONE ABSOLUE

Entretien sur les difficultés et les avantages de la transition à une économie sobre en carbone

Nous prenons des mesures drastiques basées sur la Science Based Targets initiative (SBTi) pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 5 % par an.

Dans l’entretien ci-dessous, David McDivitt, directeur de la gestion des programmes d’entreprise, parle de l’approche de Teknion et de ses stratégies de transition vers une économie sobre en carbone. Comme il le dit : « Ce ne sera pas facile, mais on va y arriver! »

En quoi votre approche de la réduction des émissions de carbone évolue-t-elle?
Nous nous intéressons non seulement à la quantité d’énergie que nous consommons (gaz naturel, électricité, propane, etc.), mais aussi à la provenance de cette énergie et à la quantité de carbone générée par sa production. Ainsi, nos choix nous permettent à la fois de réduire notre empreinte carbone absolue et de nous rapprocher d’une économie sobre en carbone.

Pourquoi fixez-vous des cibles stratégiques régionales?
Nous étudions en détail l’origine de nos émissions à l’échelle régionale. Teknion possède 23 usines dans le monde, et ce dans cinq zones géographiques au climat très différent. Par exemple, comme les hivers sont très froids au Québec et à Calgary, nos usines y consomment davantage de gaz naturel pour se chauffer que celles en Malaisie, soumises toute l’année à un climat principalement chaud et humide. En plus de nous intéresser à l’énergie que nous consommons, nous tenons compte de son origine : en l’occurrence, au Québec, le réseau électrique est principalement approvisionné par de l’hydroélectricité, une énergie à faibles émissions. 

Lorsqu’on observe l’ensemble de ces facteurs, on constate que même si une usine utilise plus d’électricité que de gaz naturel, cette consommation de gaz naturel émet en fait plus de carbone que tout le reste de l’énergie consommée. Cette approche nous permet de vérifier l’intensité carbonique de nos usines, puis de rectifier nos priorités et nos investissements afin qu’ils servent toujours l’objectif de réduire nos activités les plus polluantes.

David McDivitt, directeur de la gestion des programmes d’entreprise

Et ensuite?
Jusqu’à présent, nous avons concentré nos efforts sur la réduction des activités polluantes de nos usines. Cependant, en élargissant notre observation, nous avons constaté que certaines activités hors de nos murs génèrent beaucoup d’émissions de carbone, sans que nous puissions y faire grand-chose, comme l’utilisation de trains de fret diésel ou la production d’acier dans des fours alors que les options moins polluantes n’en sont qu’à leurs balbutiements dans le secteur. Nous devons poursuivre notre veille et modifier notre approche afin d’appliquer des méthodes plus durables dès qu’elles sont disponibles.

David McDivitt

directeur de la gestion des programmes d’entreprise